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✜ MONTGOMMERY, CASEY

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▲ SHE IS THE SUNLIGHT TAKE A WALK INSIDE

Manie, tics, habitudes ▽ Manie, tics, habitudes ▽ Manie, tics, habitudes ▽ Manie, tics, habitudes ▽ Manie, tics, habitudes ▽ Manie, tics, habitudes ▽ Manie, tics, habitudes ▽ Manie, tics, habitudes ▽ Manie, tics, habitudes ▽ Manie, tics, habitudes ▽ Manie, tics, habitudes ▽ Manie, tics, habitudes ▽ Manie, tics, habitudes ▽ Manie, tics, habitudes ▽ Manie, tics, habitudes 20 lignes minimum

▲ ▲ things we don't talk about, better do without

L'histoire de ton personnage, en vingt ou trente lignes, merci de ne pas faire trop les admins n'ont pas le temps de toute lire, et puis mieux vaut vingt lignes bien rédigés qu'un gigantesque brouillon de la taille de Guerre & paix. Vous pouvez employer la forme que vous désirez, le style épistolaire pour les amateurs des liaisons dangereuses, un rp, un journal intime, bref, faîtes vous plaisir, quoi qu'il en soit amusez vous . L'histoire de ton personnage, en vingt ou trente lignes, merci de ne pas faire trop les admins n'ont pas le temps de toute lire, et puis mieux vaut vingt lignes bien rédigés qu'un gigantesque brouillon de la taille de Guerre & paix. 45 minimum

Envoyé par Charlotte Barker, à 22h45.
J’ai hésité à envoyer ce mail, mais si je le fais personne va le faire. Parce que toi, tu te la joues’ je m’en fous’ mais je sais qu’au fond ce n’est pas vrai et qu’Ethan est un gros flemmard, doublé d’une grosse tête de mule. Venons en au fait, je ne sais pas comment tu vas. Je ne sais pas si ta mère et toi vous arrivez à joindre les deux bouts et si tu as besoin de parler etc. Pour Ethan c’est pareil. En gros, on ne communique plus et ça fait très longtemps, ne démens pas. Je me suis rendue compte qu’on avait passé plus de cinq étés loins les uns des autres et je trouve que ça commence à faire beaucoup. Pour faire simple, et je vois déjà ton sourire se former et celui d’Ethan aussi, vous me manquez. Mais je suis sûre que vous aussi vous le ressentez. Si on se bougeait le cul pour faire quelque chose ?
Envoyé par Ethan Stilson, à 22h58.
Même endroit, comme chaque année alors ? Moi ça me dit bien.
Envoyé par Casey Montgomery, à 4h00
Ca marche. Et par pitié Chacha ne te mets pas à chialer
Envoyé par Ethan Stilson, à 4h10
Toujours un train de retard hein ?
Envoyé par Casey Montgommery, à 4h10minet4secondes
Va te coucher.

Ce mail elle le connaissait par cœur. Elle le relisait en boucle depuis vingt-quatre heures, car oui enfin après de longs mois d’attente, Casey Montgommery allait enfin revoir ses meilleurs amis, du moins ceux qui l’avaient été pendant de longues années. Elle attendait ce jour depuis des mois, même si techniquement parlant, elle ne laissait rien paraître. Pourtant, depuis une semaine elle faisait souffrir tout son entourage qui constituait majoritairement sa mère et son amie Skeeter qui ne vivait pas très loin de l‘endroit où elle allait se rendre, à Sydney, en Australie. Maintenant, alors qu’elle était à deux doigts de les revoir, elle fourmillait toujours d’excitation mais se laissait peu à peu gagner par la peur. La peur d’être déçue. Le temps était assassin la plupart du temps et il pouvait changer bien du monde. Et s’il s’averrait que le courant ne pouvait plus passer entre Charlotte la réservée, Ethan l’artiste et Casey la rebelle ? Et si le temps avait réussi à laisser de profondes entailles dans leurs personnalités et donc modifier leur relation amicale ? Si ces mois d’attente n’étaient pas à la hauteur de ses espérances, elle n’aurait plus qu’à passer ses vacances dans un pays qu’elle ne connaissait que trop peu pour n’y avoir passé que quelques étés. Après tout, tous les quatre avaient laissé la distance s’installer entre eux, malgré toutes leurs promesses d’enfance. Ils ne s’étaient progressivement plus appelés, ni écrits et finalement ce n’était que cinq ans plus tard qu’ils décidaient de se revoir vraiment. Tout arrivait toujours pour une raison. Heureusement, pour elle, cette possibilité de déception n’était pas envisageable. Dans un premier temps parce qu’au lieu de passer un mois de son été à travailler pour payer une part de ses études de médecine, elle avait décidé de venir ici, à quelques millions de kilomètres de chez elle, New York. Dans un deuxième temps parce qu’elle était en Australie et que par conséquent avec ou sans meilleurs amis, elle avait la possibilité de profiter du soleil, de la plage et des jolis garçons. Dans un troisième temps parce que le mot « échouer » n’entrait tout simplement pas dans son vocabulaire. Elle sortit de la cabine pour gagner le pont du bateau où s’alignaient déjà un bon nombre de passagers, avides de gagner la terre ferme. Bien sûr, elle serait arrivée beaucoup plus tôt si elle avait décidé de prendre l’avion mais Casey avait la phobie de ces engins. Une phobie qui obligeait son meilleur ami Ethan à se lever beaucoup plus tôt pour venir la chercher sur le quai et qui ne manquait pas de lui répéter depuis le début son trajet, c’est-à-dire depuis environ quarante-huit heures. C’en était devenu tellement agaçant qu’elle envisageait en regardant l’eau sous elle, de jeter son téléphone par-dessus bord pour ne plus recevoir ces plaintes ridicules. Elle se surprit à vraiment y songer sérieusement lorsque la sonnerie retentit de nouveau mais se résigna à lire le texto qui lui était destiné : « je suis sur le quai, je vois ton bateau » auquel elle répondit : « Ok et alors ? » texto que n’importe quelle autre personne ne connaissant pas la jeune femme aurait mal pris mais qui, pour Ethan s’averrait être la pensée réconfortante de savoir qu’elle était restée fidèle à tout ce qu’il avait connu. Elle de son côté, ressentait l’écho de cette nouvelle dans tout son être sous la forme d’une nouvelle excitation encore plus forte qu’auparavant. Enfin, elle en venait à bout. Enfin, elle allait les revoir. Enfin, le bateau amarrait.

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Casey réussit à apercevoir la lumière du jour après un long bataillons de jurons et bousculades et posa avec soulagement ses deux pieds sur la terre ferme. C’est aussi à ce moment-là qu’elle se rendit compte que ce voyage l’avait tout de même lessivé et qu’elle avait besoin d’une bonne nuit de sommeil. Pourtant, toute la fatigue dont elle supportait le poids ne parviendrait pas à la faire endormir à l’instant présent. Elle cherchait avidement des yeux, un reste de souvenir du visage de son meilleur ami, parmi la foule environnante. Que cherchait-elle au fond ? Elle ne le savait même pas. Un physique banal, des cheveux de jais, mal coiffés qui laissaient entrevoir un épis vers l’arrière du crâne. Une désinvolture dans la posture et un mauvais goût vestimentaire évident. Était-ce vraiment ce qu’il fallait chercher ? Elle ne le savait pas non plus. Il fallait qu’elle se focalise sur deux grands yeux bleus, sur ce regard perçant qu’elle avait souvent croisé au cours de ses années. Elle passa en revue, un adolescent en pleine puberté la fixant du regard , une vieille dame venant chercher sa petite fille, et un couple de parents avides de retrouver leur enfant lorsque enfin elle le vit. Il se tenait dans un coin et la jaugeait du regard, moqueur depuis une bonne dizaine de minutes. Elle l’avait aperçu mais n’aurait pu s’imaginer qu’il pouvait s’agir de la même personne qu’elle avait autrefois connu. Il était méconnaissable. Bien évidemment, il avait grandi (encore heureux se disait-elle), sa maigreur enfantine avait été remplacée par une musculature que l’on ne pouvait pas nier, ses cheveux courts et désordonnés avaient eu l’occasion de pousser et de venir se poser sur un visage mature, toujours marqué par ces deux grand yeux bleus perçants. Elle resta ainsi, la bouche ouverte avant de s’avancer, déterminée vers celui qui restait tout de même son meilleur ami : « Ba putain, t’aurais pu me dire que tu t’étais transformée un une espèce de sosie des mannequins d’abercrombie et fitch » , elle continua sans avoir ni posé ses valises, ni dit un bonjour «  il t’es arrivé quoi ? ». Casey se révélait là, fidèle à elle-même et sans aucun scrupule. « Bonjour à toi aussi, rayon de soleil  » dit-il en attrapant ses valises et en lui montrant la direction à suivre. « Je suppose que c’est ta manière de formuler un compliment ? » « Dans tes rêves. » Il cria alors soulagé: « c’est bon, on l’a retrouvé arrêtez les recherches ! » auquel elle s'étonna à y accorder un sourire et alors qu’ils arrivaient devant un beau bâtiment, il sourit de la manière la plus craquante possible à ses yeux et demanda simplement : « tu veux manger quelque chose ? », question à laquelle Casey ne pu s’empêcher de répondre intérieurement: « oui toi ? » mais qui la conduisit finalement à commander un café sur la terrasse d’un restaurant en sa compagnie. Rattraper le temps perdu n’était évidemment pas gagné mais ainsi elle apprit que la sœur d’Ethan s’éloignait de plus en plus du cocon familial, qu’Ethan avait commencé des études de droit dans lesquels il excellait et chose plus intéressante à ses yeux, qu’il était actuellement célibataire.