AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Partagez | 
 

 ► LE CONTEXTE

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
LE GARDIEN
it's LE GARDIEN in Sydney
Admin

৩ MESSAGES POSTES : 40
△ INSCRIT DEPUIS : 28/08/2011
△ REPUTATION : 0




► LE CONTEXTE Empty
MessageSujet: ► LE CONTEXTE   ► LE CONTEXTE EmptySam 22 Oct - 15:22

► LE CONTEXTE Stock05

KNOCK ON YOUR DOOR

« Et quand on sera adultes, on prendra un appart ensemble et on sera colocataires de chocs, on aura chacune notre chambre et on ferra la fête jusqu’à pas d’heure, je te le promets Alice. » se rappelait Spencer Andrews en arrivant devant son immeuble. C’était il y avait environ dix ans qu’elle avait fait cette promesse à sa meilleure amie. La promesse qu’un jour elles vivraient ensemble dans le même appartement et qu’elles s’amuseraient comme des folles, le jour comme la nuit. Oui, dix ans s’étaient écoulés et maintenant Spencer était âgée de vingt-ans et étudiante en médecine, elle revenait comme chaque soir de chaque semaine à 20h30 dans son appartement. Elle monta les escaliers à la hâte, pressée de pouvoir s’endormir sereinement après avoir pris LE bain le plus extraordinaire de toute son existence. Elle trouve les clefs sous le pot à fleurs juste devant la porte, emplacement peu commun et que tout l’immeuble devait connaître. Enfin, ce n’était pas comme si elle risquait un quelconque risque ici. Elle poussa la porte et ce fut le vacarme : « Comment ça tu étais bourrée ? » criait Alice, déchaînée comme une furie, aux aguets. « Je m’en tape de tes excuses. Que tu sois bourrée, fatiguée, triste. TU N’AVAIS PAS A COUCHER AVEC MON COPAIN, c’est pas très difficile à comprendre non ? » Et voilà, la même dispute recommençait tous les soirs, Oui l’amitié fanait et les rapports en colocation aussi apparemment. Elles avaient toute crues pouvoir y échapper jusqu’à ce que Jen couche avec le petit-ami d’Alice. Depuis, Alice brisait tout ce qu’il se trouvait dans l’appartement, tout ce qui lui tombait sous la main. Jen, sortait le plus souvent possible et rentrait très tard et Spencer, elle et bien elle subissait les remarques, les colères d’Alice. C’était ce genre de disputes, qu’elle évitait et qui la faisait faire énormément de détours après la fac sur le chemin de chez elle. Pour se consoler, elle se disait qu’elle n’était pas la seule dans cette situation, il n’y avait qu’à entendre les voisins pour s’en rendre compte.

✎ ✎ ✎

« Chérie, je suis rentrée » s’exclama John Fitzpatrick en rentrant chez lui et en se dirigeant vers la cuisine où il embrassa sa femme. « Tu viens d’où à cette heure-ci John ? » répondit-elle sur la défensive le couteau à la main. « J’étais au travail, le patron m’a retenu chérie. Pas la peine de t’énerver. Je te propose de poser ce couteau déjà. Si tu veux, je m’occupe moi-même des carottes. » dit-il finalement en prenant le couteau des mains de sa femme et en continuant ce qu’elle avait commencé. Mais malheureusement pour lui, Jennifer Fitzpatrick en était loin d’avoir fini : « Retenu par ton patron hein ? » dit-elle en riant cyniquement. « Décidément, je devrais peut-être me méfier de lui ? A moins que par patron tu entendes restaurant cinq étoiles avec vue sur la baie et dont tu reçois les factures chaque mois sur le compte en banque. Restaurant qui, soit dit en passant, je n’ai jamais visité. » dit-elle presque en criant tellement sa voix était prise par l’émotion. « Tu vois quelqu’un d’autre c’est ça ? »

✎ ✎ ✎

« Qu'est-ce que vous faîtes, les mecs ? » demanda Tom en entrant dans la pièce et en les voyant tous suspendus à la fenêtre, bavant abondamment. L'un d'eux daigna se retourner et lui fit signe de s'approcher, pour ensuite retourner à sa contemplation . Intrigué, le jeune homme s'avança et se fit une place parmi ses amis qui rechignaient à bouger de leur observatoire. La source de leur émoi s'avéra être la voisine, nue, qu'on pouvait apercevoir de l'autre côté de l'immeuble. Elle dansait sur une musique dont seules quelques bribes parvenaient aux garçons et elle passait l'aspirateur en même temps, toujours en tenue d'Ève. « Elle est vraiment bonne, cette meuf ... » murmura Basile, absorbé par les seins proéminents de la blonde, qui ne s'était manifestement pas rendue compte de son public. « Vous ne devriez pas réviser, plutôt que fantasmer sur une femme que vous ne mettrez jamais dans votre lit ? » s'enquière Tom, en grimaçant quand l'un d'eux sorti un appareil photo. « Qui te dit qu'on ne pourra jamais la mettre dans notre lit ? » questionna Luke qui était resté silencieux jusqu'alors, « De toute façon la moitié du campus lui est passé dessus.... Elle est très … ouverte … paraît-il …. mais tu vas bien, Tom ? Tu fais une drôle de tête ... » . Il avait sans doute remarqué l'air misérable de son camarade, et tous se retournèrent pour savoir ce qui le mettait dans un tel état . « C'est ma copine ... » lâcha l'intéressé. Et merde .


✎ ✎ ✎


« QUI A PRIS MA ROBE ROSE A PAILLETTE ? » s'énerva Bliss, remuant ciel et terre pour retrouver l'étoffe qui lui tenait à cœur . « Ce n'est pas celle ci ? » dit son frère en soulevant de la montagne de fringues une tenue qui semblait correspondre à la description qu'en fait son hystérique de soeur . « Mais non ! Elle n'est pas rose, imbécile, elle est prune ! » s'écria t-elle en partant de plus belle dans ce qui s'apparentait plus à des fouilles archéologiques. Sa mère, une grande femme blonde avec un chignon serré et un sourire à toute épreuve perdit un peu de sa superbe en voyant l'état de la chambre de sa fille . « Je persiste à penser ma chérie, que s'il t'arrivait de ranger tout ça tu retrouverais tes habits bien plus rapidement … » ironisa t-elle, désespérée par le manque de rigueur de sa progéniture. Dans tout ce fatras, on retrouvait les dernières lubies de l'adolescente à savoir sa période gothique où elle avait peint les murs en noir, sa période hippie avec des tissus biodégradables, et enfin à ce jour sa période girly, directe inspiration de la bien connue Barbie. Dire que ça avait commencé avec la brosse rose qu'elle avait acheté dans un magasin « Mais maman ! Tu ne comprends pas ! C'est ici que je me sens bien, c'est mon environnement, ma bulle de vie et de bonheur, le seul endroit qui me protège de l'extérieur et de la difficulté du monde adulte ! Tu ne peux PAS me demander de ranger tout cela ! » . Madame Anderson leva les yeux au ciel et sorti avant d'être ensevelie sous l'amoncellement de chandails. Elle avait parfois du mal à reconnaître la fille qu'elle avait élevé. Batiste, toujours pleins de tact, ricana en accompagnant sa mère « Peu importe la couleur que tu portes et le nombre de fringues que tu mets pour le cacher, tu es toujours aussi moche » .

Revenir en haut Aller en bas
https://duddlynouchet.forumgratuit.org
 

► LE CONTEXTE

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
KOYD :: contacte le notaire :: tour du propriétaire-